Dans les années 1990, les Frères Musulmans ont créé aux États-Unis un réseau de soutien politique et d'aide financière au Hamas, appelé le Palestine Committee. Selon des documents saisis par le FBI chez certains membres du réseau, celui-ci comprenait d'éminents activistes politiques musulmans américains ainsi que le Council on American-Islamic Relations (CAIR) – qui est peut-être l'organisme politique musulman américain le plus influent.
Le mois dernier, alors que la guerre faisait rage entre Israël et le Hamas, d'anciens membres du Palestine Committee – le réseau de soutien au Hamas – se sont retrouvés dans la lutte pour le soutien de l'opinion publique, comme le montre un rapport spécial de l'Investigative Project on Terrorism.
En cliquant sur les liens suivants, on peut voir les documents montrés dans la vidéo établissant le lien entre le CAIR et le Palestine Committee :
« L'objet du complot consistait à soutenir le Hamas ». Citation tirée de la réponse du ministère public à la brève tentative du CAIR de se faire retirer d'une liste de co-conspirateurs non-inculpés dans le cadre du procès du financement du Hamas par la Holy Land Foundation for Relief and Development.
Ordre du jour d'une réunion du Palestine Committee en 1994 présentant le CAIR comme une entité du Palestine Committee.
Note interne « Islamic Action for Palestine » traitant de l'aide politique et financière au Hamas. Le document a été saisi par le FBI parmi une mine de documents du Palestine Committee.
Retranscription d'une réunion du Palestine Committee à Philadelphie en 1993, enregistrée secrètement par le FBI :
1. Nous nous sommes mis d'accord avec les frères qui ont dit : Soyons ceux qui disent que nous sommes une entité politique… »
Le répertoire téléphonique du Palestine Committee incluant Nihad Awad [NdT : fondateur et directeur du CAIR] et Basman Elashi.
Une lettre du FBI datée de 2009 expliquant pourquoi il a cessé toute relation avec le CAIR.
Un communiqué de presse du Département américain de la Justice publié en 2006 et annonçant la condamnation de Basman Elashi pour des transactions commerciales illégales avec un terroriste.
L'inculpation de Rasmieh Odeh pour fraude sur la naturalisation.