Vendredi, selon le Jerusalem Post, le Hamas a tué au moins 18 Palestiniens, dont deux femmes, qu'il suspectait de collaborer avec Israël. Ce nombre risque d'augmenter.
Selon plusieurs témoins et un site officiel du Hamas, onze collaborateurs présumés ont été assassinés dans un poste de police de Gaza avant que le Hamas ne procède à l'exécution publique de sept autres Palestiniens. Les victimes ont été tuées par balles en présence d'une foule de fidèles au sortir d'une mosquée, juste après la prière.
Sur la page Facebook d'un Palestinien on pouvait voir la photo de gens qui attendaient en dehors de la ville de Gaza que l'on procède à d'autres exécutions publiques. Amnesty International a publié une déclaration appelant le Hamas à arrêter les meurtres qu'Anne Fitzgerald, Directeur de recherche et de réponse à la crise, décrit comme étant « même plus choquants du fait que les victimes ont été condamnées à mort au terme de procès qui, bien qu'ils aient eu lieu, ont été expéditifs et extrêmement injustes. »
Cette recrudescence d'arrestations et d'exécutions sommaires s'inscrit dans la suite de l'assassinat programmé par Israël de trois hauts dirigeants du Hamas. L'infiltration réussie des services de renseignements israéliens qui a permis ces morts ciblées, a répandu la peur et la méfiance parmi les instances dirigeantes du Hamas. Israël se prépare dès lors aussi à une recrudescence d'attaques de représailles terroristes.
Vendredi, les roquettes du Hamas ont blessé trois personnes dans la synagogue d'Ashdod et ont tué un garçon de 4 ans à Sha'ar Hanegev.
Le Hamas a également arrêté plus de 150 de ses membres pour être interrogés sur des « fuites liées à la sécurité », selon un message de Khaled Abu Toameh posté sur Twitter et citant le site arabe d'actualités Albawaba.
Pendant le conflit à Gaza, le Hamas a exécuté beaucoup d'autres Palestiniens et arrêté nombre de femmes suspectées de travailler pour Israël.